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vendredi 24 février 2012

Bourgeois et Bourgeoises en goguette




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NIVELLES - La Société folklorique La Belle Époque participera à son premier carnaval dimanche. Pas mal de stress à gérer avant cette première sortie.


C’est avec un grand sourire que Geoffrey Levêque, secrétaire de la Société folklorique La Belle Époque, annonce que la toute jeune société, qui participera dimanche à son premier carnaval, compte dix-huit membres. « En plus, nous avons quasiment une parité hommes/femmes avec dix garçons et huit filles. » Toutes les générations sont également représentées puisque la plus jeune Bourgeoise a 9 ans et le plus ancien Bourgeois a 65 ans.


À deux jours du départ de la cavalcade, le stress se fait un peu ressentir. « L’état d’esprit est super au sein du groupe, même si je suis un peu sur les nerfs car il y a encore beaucoup de choses à régler. La nuit dernière, je n’ai pas beaucoup dormi… »


Jeudi soir, à la brasserie La Collégiale, c’était distribution des costumes. Haut-de-forme, jaquette, gants blancs et canne pour les messieurs, longue robe, et ombrelle pour les dames. Tous les membres de la société étaient heureux d’enfin pouvoir contempler leur déguisement. Et, de l’avis général, il est très seyant.



Quelques soucis vite réglés


Pourtant, la société a eu quelques bâtons dans les roues malgré sa jeune existence. « Nous avons rencontré quelques petits problèmes. On nous cherchait vraiment la petite bête et puis, du jour au lendemain, tout s’est réglé. Je crois que si nous n’avions pas eu notre idée bien en tête, nous aurions abandonné depuis longtemps. »


Et l’idée n’est pas mauvaise : le but originel de La Belle Époque est de permettre aux personnes n’ayant plus la santé de participer au carnaval.


« Notre membre le plus âgé était gille à la Société royale des Gilles nivellois. Il avait des problèmes de dos et ne pouvait plus participer au carnaval. Il est l’exemple parfait pour illustrer notre société. »


Effectivement, il est beaucoup plus facile de faire le carnaval sans les bosses de paille et les sabots au pied. « En plus, faire le gille, ça coûte cher. Cela coûte 500 € par personne. Ici, les frais sont de 250 € pour un adulte et de 150 € pour un enfant. Les familles peuvent donc participer plus facilement au carnaval. »


Mais l’objectif des Bourgeois et des Bourgeoises de La Belle Époque n’est pas de faire de l’ombre aux neuf sociétés de gilles et de fantaisies de la cité aclote. « Nous voulons juste permettre au plus grand nombre de s’amuser en faisant le carnaval. »


Si la société n’a que quatre mois d’existence, elle a déjà des projets plein la tête pour l’année à venir, en attendant le carnaval 2013.¦


http://www.labelleepoque1400.blogspot.com/


Pierre LAGNEAUX @L'Avenir 24/02/2012

1 commentaire:

Fred Bette a dit…

Superbe article ! La Belle Epoque est sur les rails... longue vie à ce groupe !